Je ne prêtais guère attention aux poètes du début du XXe siècle à l’école.
Pas assez intéressants, pas assez modernes pour être discutés au club littéraire, relégués au fond de la bibliothèque, dans les étagères poussiéreuses.
Les œuvres de T.S. Eliot, Jean Folain, Ana Blandiana (lauréate du Prix de Reconnaissance pour l’Excellence en Poésie de la Griffin Trust en 2018) étaient alors à la mode.
Il est intéressant de noter qu’une dizaine d’années plus tard, alors que l’été touche à sa fin et que nous sommes poussés, bon gré mal gré, vers septembre, aux confins de l’été et encore plus loin, hors de l’orbite de cette saison lumineuse, les mots de l’un de ces poètes négligés surgissent dans mon esprit. Je les ai insérés ci-dessus.
Ils font partie d’une magnifique ballade, populaire auprès des enfants et des jeunes adultes roumains, intitulée « La Ballade d’une Petite Cigale ». Leur auteur est George Topârceanu.
J’ai tenté de traduire deux vers de ce poème (on pourrait penser que ce ne serait pas un grand défi) et j’ai rencontré des difficultés.
Alors, où cela nous mène-t-il ? Peut-être à une conclusion : laissons aux poètes, de tous les genres et de toutes les époques, le soin de résumer l’essentiel de la saison à venir.
Ci-dessous – lien vers une traduction française du poème.
Comments